Contre-visite : qu’est-ce que c’est, comment la préparer ?

I – Défauts lors du contrôle technique

Lors du contrôle technique, ce sont 133 points de contrôle qui sont vérifiés sur le véhicule et pas moins de 613 défaillances potentielles pointées. Certaines altérations peuvent entraîner une contre-visite ou des observations de la part du contrôleur. Les altérations les plus courantes portent sur le freinage, les pneumatiques, l’éclairage et la signalisation.

II – Le délai de contre-visite

Après le passage du contrôle technique et dans la mesure où une contre-visite est demandée, le conducteur dispose d’un délai de 2 mois pour représenter le véhicule en contre-visite, avec les réparations effectuées.

Toutefois, ce délai peut varier en fonction de la gravité des défauts. Par ailleurs, il faut savoir qu’il existe 129 défaillances classées comme « critiques », engendrant une obligation de réparations et de contre-visite dans la journée même.

III – Dépassement du délai légal

Lorsque le délai de 2 mois pour présenter le véhicule à la contre-visite est dépassé, la loi oblige tout conducteur à présenter le véhicule au contrôle technique initial. Le conducteur s’expose également à une amende de 135 € pouvant aller jusqu’à 760 €, ainsi qu’à la confiscation de la carte grise dans certains cas. Mieux vaut ne pas oublier son rendez-vous !

IV – Bien préparer le passage du contrôle

Optimiser ses chances d’obtenir le contrôle technique de sa voiture est tout à fait possible. En effet, avant de présenter son véhicule au contrôle technique ou à la contre-visite, il est conseillé de procéder à un entretien minutieux ainsi qu’à la révision du véhicule. Faire les niveaux, changer les différents liquides et vérifier les plaquettes de frein ainsi que les pneus, permet d’éviter des mauvaises surprises.

Aussi, il est conseillé de prendre un rendez-vous pour un contrôle technique volontaire pour connaître les défauts avant expiration : c’est un bon moyen d’éviter une contre-visite une fois le contrôle initial venu !